Alors que le gouvernement a réaffirmé sa position vis-à-vis des soignants, gendarmes, pompiers, personnels des professions médico-sociales suspendus car non vaccinés en ne levant pas leur suspension ce 14 mars dernier, 21 parlementaires ont appelé à réhabiliter tous ces travailleurs privés de leur travail, de toute rémunération, de minima sociaux depuis le 15 septembre 2021. En parallèle, des élus locaux de Haute Savoie se sont réunis le 2 avril de cette année, devant l’hôpital de Thonon pour protester face à ce qui semble être, pour beaucoup de Français, « une injustice sans pareille ».
Acclamés, applaudis depuis nos balcons lors de la première vague, dans une France « En guerre », contraints de travailler sans relâche, sans protection, habillés de sacs poubelle, sans reconnaissance de leur hiérarchie, les soignants suspendus tombent désormais dans l’oubli d’une France qui ne regarde que ce que l’actualité des média lui suggère.
« Ils n’avaient qu’à se faire vacciner ! » voilà la réponse du Peuple. Pas aussi évident... La réalité est bien plus complexe, et on se gardera de plonger dans le manichéisme Covid servi à toutes les sauces depuis deux ans. Ce personnel soignant, justement, est sûrement le plus à même d’interroger ce vaccin, qui n’a de vaccin que le nom, puisqu’il ne confère aucune immunité. Car il faut le rappeler, n’en déplaise à l’Exécutif, aux médecins, aux média, à cette fameuse doxa qui nous suture la bouche dès que nous voulons discuter : cette substance est toujours sous AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) conditionnelle et la liste des personnes victimes d’effets secondaires ne cesse de s’agrandir.
Olivier Véran, Ministre de la Santé, a avoué, en mars 2022 sur France Info, que toutes ces mesures sanitaires et ces pass multiples n’ont pas eu l’effet escompté. Ils devaient freiner, contenir l’épidémie. Il s’avère qu’il n’ y a jamais eu autant de cas avec Omicron, et ce, malgré un taux élevé de vaccination sur le sol français. Près de 9 milliards de doses à travers le monde, principalement dans les pays riches et jamais autant de cas de Covid. Cette donnée laisse perplexe.
Il semble donc que ce gouvernement a avancé tête baissée, incapable de remettre en question sa stratégie vaccinale, malgré une reconnaissance, à demi‑mot, de sa grande inefficacité. Pourquoi ne pas tenir compte de l’immunité naturelle, reconnue comme plus efficace contre les variants covid ? Pourquoi ne pas vacciner seulement les personnes à risque ? Pourquoi
s’injecter une substance sur laquelle nous n’avons aucun recul, qui ne confère aucune immunité, qui n’empêche ni l’infection, ni la transmission, ni les formes graves ?
Sur France Info, le 8 avril 2022, le Professeur Delfraissy, Président du Conseil Scientifique en charge de la politique sanitaire, nous dit désormais qu’il va falloir convaincre pour la 4e dose, car ce n’est pas un vaccin à proprement parlé mais plutôt un « vaccin médicament ». Légalement, éthiquement, a t’on le droit d’imposer un traitement médicamenteux à 67 millions de français ? Et priver des personnes de salaire, de travail ? Il y a là un réel débat démocratique que nous nous devons d’ouvrir.
Ce pseudo vaccin, qui remplit davantage les poches des grands groupes pharmaceutiques que le coeur des Français las de tant de covidisme, se présente à nos yeux tel un dogme moderne, une nouvelle religion. Une nouvelle religion avec ses adeptes, qui se voient ouvrir les portes du Paradis et des terrasses de quartiers, ses apostats et ses non-croyants, jetés en pâture, et ses sauveurs de l’Humanité, partis en croisade contre l’ennemi invisible.
Ne devons–nous pas nous souvenir, à jamais, que la Science, très justement, doit être soumise à débat, que c’est ce débat qui la fera grandir, mûrir ? Rappelons nous des Galilée, des Archimède, des Lavoisier, hier bannis par leur temps, devenus de nos jours des grands noms d’établissements scolaires.
Aujourd’hui ces travailleurs suspendus ne sont que les victimes de cette religion vaccinale.
Alors que la France se réunit de nouveau, que les vaccinés trinquent avec les non – vaccinés, nous n’avons pas le droit de les oublier. Derrière ces vies suspendues, ce sont des destins, des familles brisées, des êtres au bord de la précarité, des morales détruits pour un choix qu’ils ont fait pour leur corps, en leur âme et conscience, un choix intime qui ne doit jamais être discuté.
Ce premier journal de PARA – DOXA leur est consacré et nous porterons leur voix aussi haut que nous le pourrons.
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