«Dans ce monde-là c’est les grosses têtes qui décident, donc moi j’ai rien à dire». Selon Tom, c’est « la politique qui décide ». En effet, il affirme que si les scientifiques nous obligent à faire ce qu’ils veulent, nous le faisons, et qu’il n’a pas la réponse, mais concluant tout de même par « le masque, le pass sanitaire, vaccinal et tout ça, ça nous dérange aussi ». Le ressenti d’une société dans laquelle la pensée et l’opinion sont inutiles voire illégitimes.
«Il n’y a pas de discrimination à faire». Lydia adopte une attitude claire et concise, affirmant que le pass vaccinal devrait être supprimé pour toutes les professions.
«On se pose beaucoup de questions». De son côté, Luc est dans l’incompréhension face a la politique sanitaire. «On se pose des questions : l’utilité du pass sanitaire, la fiabilité des informations» mais également envers les incohérences du vaccin : «On fait le vaccin puis on a le covid», «les hommes politiques ne sont pas d’accord entre eux», les mesures qui changent tout le temps. «Un jour, mon médecin va me dire, c’est un produit chimique et le lendemain, il va me dire que pour ouvrir un cabinet il faut être vacciné».
En définitive, un gouvernement qui manque de fiabilité et de logique.
Laura a un avis mitigé. D’un côté, elle confie que pour une question d’égalité, il faudrait que toutes les professions soient libérées du pass vaccinal, mais de l’autre, elle pense qu’il faudrait «peut-être le garder dans les hôpitaux, car c’est la santé».
Julie, la femme qui l’accompagne, pense simplement que «quitte à l’enlever, autant l’enlever pour tout le monde».
«Au départ, c’était une bonne idée, mais j’ai trouvé les conditions trop sévères». Michel explique ne trouver le pass nécessaire que dans certaines professions. Une opinion oscillant entre «nécessité» et liberté.
«Revenir à la vie normale». Ce sont les mots de Jules, enlever le pass partout et pour toutes les professions pour revenir à la vie normale. Il se réjouit déjà que le pass soit levé pour les autres lieux/professions et aimerait qu’il soit également abrogé pour les professions soignantes. Thibault, son ami, acquiesce «pareil, ils devraient l’enlever, c’est tout.». Il poursuit en blaguant avec Jules «Et le remettre pour les salles de sport pour avoir de la place!», «Avant c’était vide, c’était bien; depuis qu’ils ont enlevé le pass il y a trop de monde !».
À la rencontre de Marie, dans sa boulangerie. Pour elle, «il faut pour l’instant laisser le pass vaccinal dans certaines professions», entre autres les professions de vente de nourriture: restaurants, boulangeries, etc., «pour l’instant, c’est encore trop frais» explique-t-elle.
«L’enlever pour tout le monde», «oui, pareil». Lily et Morgane répondent en coup de vent à notre question avant de repartir, comme si, pour elle, la réponse était toute tracée.
«Le covid ne touche pas qu’une sorte de profession, ça les touche toutes» Lou répond à notre question presque immédiatement: «Si on l’enlève pour une catégorie, on l’enlève pour tout le monde», mais poursuivant aussitôt «et ça aurait été plus intelligent de le garder pour tout le monde étant donné que c’est quelque chose d’essentiel.» Son amie, ajoute que «le covid ne touche pas qu’une sorte de profession, mais toutes»; le pass vaccinal vu alors comme «essentiel», comme si la vie et la société ne pouvaient et ne pourraient plus être ce qu’elles étaient auparavant sans lui.
«Uniquement pour certaines professions». Gabriel, nous expliquant être non-vacciné, pense que «certains devraient le garder, comme les métiers de la médecine et les gens qui sont au contact du public», mais poursuit tout de même en exprimant que c’est tout de même une bonne chose que le pass soit levé, que ce fut un moment difficile à passer.
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